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Que se passe-t-il? Est-ce qu'il devient fou ? François Françoise tente d'expliquer à sa femme et sa fille ce qui lui arrive. François Françoise, fier créole réunionnais de 50 ans, est à l’image de beaucoup d’hommes de sa génération : sympathique, dominant et pas du tout déconstruit. Au boulot, il est en concurrence avec l’une de ses collègues pour devenir directeur adjoint. Pour décrocher le poste, il doit mettre en avant sa vision d’une entreprise « inclusive ». Et là, ça coince. Inclusif ? Connaît pas ! À la maison, ce n’est guère mieux. Après trente ans de mariage, son couple bat de l’aile, et il découvre que sa fille de 17 ans est amoureuse de la voisine. C’en est trop pour le mâle alpha ! Suite à une énième dispute, François Françoise s’électrocute et bascule aussitôt dans une boucle temporelle incontrôlable qui le projette alternativement de Sin Dni, à La Réunion… à Saint-Denis, en banlieue parisienne ! Dans ce 93 qui lui est inconnu, François se retrouve dans la peau de son double à la vie idéale. Un François récemment promu chef adjoint grâce à son programme sur la « déconstruction de la masculinité toxique » et qui vit avec une jeune femme de 30 ans, réplique exacte des blondes des réseaux sociaux qui l'ont toujours fait rêver. Mais cette vie fantasmée n’est pas la sienne. Complètement paumé, il enchaîne gaffe sur gaffe, d’un côté comme de l’autre. Pour que la malédiction soit brisée, François Françoise va devoir apprendre la bienveillance, la tolérance et l’empathie. Bref, grandir ! Chaîne officielle de @outremerla1ere Ici, vous trouverez vos documentaires préférés ! Sur le site : https://la1ere.francetvinfo.fr Retrouvez nous sur nos réseaux : Instagram : https://instagram.com/outremerla1ere?... Facebook : / la1ere Twitter : https://twitter.com/la1ere?s=21&t=IVP...
À 20 ans Miguel Alphonsine pratique avec passion la trottinette. Un jouet pour enfant qui entre ses mains devient un moyen de locomotion et d’évasion extrême dans tous les sens du terme. Dans cette vidéo, Miguel Alphonsine nous emmène à La Réunion pour une démonstration de trottinette freestyle avec l’association Asphalte à St Pierre. Découvrez comment la trottinette freestyle se développe à la Réunion au travers de Miguel Alphonsine et l’association Asphalte et laissez-vous inspirer par ce sport extrême en pleine expansion. ???? **Abonnez-vous** et activez la cloche pour être informer de nos prochaines publications sur la chaine YouTube ! ???? ???? **Partagez** cette vidéo avec vos amis pour leur faire découvrir la trottinette freestyle et les talents de Miguel Alphonsine ! ???? Tous vos documentaires préférés : https://la1ere.francetvinfo.fr/programme-video/ Retrouvez nous sur nos réseaux : Instagram : https://instagram.com/outremerla1ere Facebook : https://www.facebook.com/La1ere Twitter : https://twitter.com/la1ere
François Françoise, n'est pas chez lui ! Il est coincé dans une boucle temporelle entre Saint-Denis de La Réunion et Saint-Denis en Ile de France avec des gens qu'il ne connais pas, mais qui le connaissent ! Romy, sa femme dans le 93 a une grande nouvelle à lui annoncer... le choc ! Comment va t-il pouvoir se sortir de cette boucle interminable ? La série est à voir dans son intégralité sur le portail des Outre-mer: Chaîne officielle de @outremerla1ere Ici, vous trouverez vos documentaires préférés ! Sur le site : https://la1ere.francetvinfo.fr Retrouvez nous sur nos réseaux : Instagram : https://instagram.com/outremerla1ere?... Facebook : / la1ere Twitter : https://twitter.com/la1ere?s=21&t=IVP...
François cherche un moyen de rentrer chez lui. Personne ne le croit. Comment va t-il pouvoir se sortir de cette boucle interminable ? La série est à voir dans son intégralité sur le portail des Outre-mer: https://la1ere.francetvinfo.fr/programme-video/la1ere_en-boucle/
SIN-DNI ou SAINT-DENIS ? Qui aurait cru qu’un quinquagénaire, macho, arrogant, homophobe, dominant et conservateur serait aussi attachant ? François Françoise, un Réunionnais fier de ses origines, nous entraîne dans des voyages à travers le temps et l’espace entre La Réunion et la Seine-Saint-Denis.” Découvre dès maintenant sur le portail des Outre-Mer, la série inédite « En Boucle », tout droit venue de l’île de La Réunion et laisse-nous ton avis ! #outremerla1ere #lareunion #serie #sindni #comedie #humour
C'est à une femme dont on redécouvre petit à petit les écrits que “Mode lecture” s’intéresse cette fois. Notre libraire des Outre-mer, Agnès Cornélie,vous propose de découvrir une anthologie de textes signées de l’autrice et journaliste martiniquaise Paulette Nardal : “Écrire le monde noir” (éditions Rot-Bô-Krik).
Notre libraire des Outre-mer, Agnès Cornélie, nous propose à chaque numéro de “Mode lecture” un livre à découvrir et lire, parmi les littératures de nos Outre-mer. Et ce sont les pages d’un recueil de poèmes qu’elle tourne pour nous cette fois-ci : "Ton âme corail" de Denis Pourawa.
▶️Notre libraire des Outre-mer vous présente le dernier recueil de poésies de l’auteur guadeloupéen Ernest Pépin « À tout pays dédié ». Un ouvrage qui reflète l’attachement si particulier qui relie le poète à son île natale. ????????
Sous ses dehors d’utilité publique, le Bumidom a laissé des traces loin d’être heureuses dans les vies de nombreux Ultramarins passés par cet organisme. Derrière ce Bureau pour le développement des migrations des départements d'outre-mer, (Bumidom), créé en 1963 par le député de la Réunion Michel Debré, nombre de désillusions pour ceux et celles à qui on avait vendu de meilleures situations professionnelles et de meilleurs conditions de vie en se rendant dans l’Hexagone. L’autrice Marlène Pideri-Joncart a recueilli en particulier les témoignages de femmes antillaises dont l’histoire avoisine celle d’une déportation d’ultramarins vers la métropole. De l’eldorado vendu à la réalité sur place, beaucoup plus tragique, Marie-Yvonne et les autres retrace le destin de Joséphine, Géromine, Renéta, Mary-Yvonne… qui décrivent, à travers des récits bouleversants, les conditions de vie parfois précaires qu'elles ont du endurer. Agnès Cornélie vous en dit plus et vous présente cet ouvrage : passez tout de suite en Mode lecture !
80 ans après, on se souvient encore de ce 15 août 1944. Les villes de la région provencale font des commémorations chaque mois d'août. Les vieilles images de l’époque reviennent à chaque anniversaire, même si cela n‘a pas l'ampleur du débarquement de Normandie. Les reconstitutions sont le lot des clubs de passionnés. Ici en Provence on garde le devoir de mémoire intact
Les objectifs sont atteints, après de durs combats, Toulon est libéré le 26 août, Marseille le 28 les deux objectifs clés ont été atteints en un temps record, 2700 hommes sont blessés ou tués, 17 000 allemands sont faits prisonniers. Ces soldats français ont longtemps été ignorés par rapport à ceux de Normandie, ils sont pourtant aussi des Libérateurs.
Le débarquement de Provence a lieu en plusieurs vagues. Mais rien à voir avec la Normandie car les Allemands n’ont pas fortifié les côtes de la Grande Bleue comme le mur de l'Atlantique. L'opération Dragoon commence. Les troupes françaises débarquent 24 h après les Américains à Cavalaire-sur-Mer. Les combats seront violents et causeront de nombreuses pertes, près de Toulon et de Marseille.
L'engagement des Polynésiens et Calédoniens est directement en réaction à l’appel du Général de Gaulle. Félix Broche emmène 600 hommes avec lui, il est tué dans la bataille de Bir-Hakeim en 1942 mais ses troupes glaneront à jamais la gloire et l’expérience. Les Antillais les rejoindront en Italie, pour eux ce fut beaucoup plus compliqué, sans véritable expérience des combats. Au moment de leur engagement, on les appellera les "Dissidents". Ils ont longtemps attendu la reconnaissance de la France.
Le mot “créole” peut-il avoir une dimension universelle ? Le mot s’exporte aujourd’hui loin de ses frontières. Comment est-il devenu symbole d’un monde hybride, de circulations et de partage ? Suite du décryptage géographique, humain, poétique, philosophique et politique autour de la créolisation. Dans cet épisode du podcast "Sommes-nous tous devenus créoles", la journaliste Alice Milot questionne Raphaël Confiant, Myriam Moïse et Isabelle Dubost sur ce terme "créole", comme néologisme de revendication de liberté et d'ouverture. Comment ce mot peut-il porter des questions politiques de représentation du monde ? Une idée de la créolisation L’écrivain martiniquais Raphaël Confiant est ancien professeur de langues et cultures créoles à l'Université des Antilles. Militant de la cause créole depuis les années 1970, il a publié en 1989 avec Jean Bernabé et Patrick Chamoiseau Éloge de la créolité, manifeste du mouvement esthétique du même nom. Il est membre de la direction du mouvement Martinique Ecologie. Il a été le premier écrivain martiniquais à publier un roman en créole, Bitako-a en 1985, avant de passer au français avec Le Nègre et l'Amiral en 1988. Auteur d'une soixantaine d'ouvrages, il a remporté plusieurs prix littéraires, dont le Prix Novembre pour Eau de Café en 1991 et le Prix Casa de Las Americas pour Ravines du Devant-Jour en 1993. En 2007, il a publié le premier dictionnaire du créole martiniquais, et depuis quatre décennies, il s'intéresse activement à la langue et à la culture créole, explorant les devinettes, les proverbes, les contes, et les aspects didactiques de la question. Avec l’évocation de souvenirs d’enfance, Raphaël Confiant reconnaît avoir vécu dans un bain de créole sans en avoir tout à fait eu conscience à l’époque. "Je suis au fin fond de la Martinique, dans les années 50-60, dans un minuscule bled et j’entends le français, le créole, le grec ancien, le latin, le tamoul, l’arabe… Je vois des cérémonies hindoues, je vais à l’église catholique et je sais très bien que le type du coin, c’est un quimboiseur c’est-à-dire un sorcier pratiquant les restes de religion africaine ; en fait c’est du vaudou dégénéré. Donc, j’ai vécu extraordinairement dans un monde multi-religieux, multilingue, multi racial puisque mon père est un métis noir chinois de Fort-de-France, de la ville…" Raphaël Confiant Raphaël Confiant a vécu cette multiculturalité comme une normalité car elle était sa seule référence. Son arrivée en France hexagonale après son bac, lui fait prendre conscience de l’existence d’une réalité différente. "Je n’avais jamais vu un monde où les gens avaient la même couleur". Des identités chancelantes Myriam Moïse, est maîtresse de conférences en études anglophones à l’Université des Antilles (Martinique). Depuis sa nomination en 2018, elle est secrétaire générale d’Université Caraïbe, association des universités et instituts de recherche de la Caraïbe. Ses domaines de recherche concernent les études postcoloniales, les études sur le genre, et l’analyse du discours, plus particulièrement les textes produits par les femmes afros caribéennes. Myriam Moïse livre quelques pistes de réflexion. Selon elle, le processus de créolisation s’est formé dès le départ sur des identités chancelantes. Elle se réfère à l’écrivain et universitaire barbadien Edward Kamau Brathwaite qui utilise l’image du limbo, cette danse sous un bâton parfois enflammé dans laquelle le corps est souvent chancelant pour passer sous le bâton. Le Barbadien, Edward Kamau Brathwaite, utilise cette image pour décrire les identités qui sont nées depuis la cale du navire négrier - ce chancellement est présent dès la traversée en bateau et dans la déportation des Africains d’un espace à un autre. "Le chancellement des identités, cette instabilité là, elle est propre à la créolité." Dans la Caraïbe, aux Antilles, dans les sociétés postcoloniales, et post-esclavagistes, les identités ne sont jamais fixes, statiques ; il y a toujours un mouvement et un processus de transformation. Le risque de dépréciation du terme de créolisation Le concept de créolisation s’exporte, voyage et devient symbole de revendication, de liberté et d’ouverture. Mais certains mettent en garde contre le risque de galvauder ce terme. C’est le point de vue d’Isabelle Dubost, anthropologue. Présentation : Valérie Bègue Journaliste : Alice Milot Reportages en Martinique : Jeanne Robet Réalisation : François-Charles Domergue Direction éditoriale d’Outre-mer La 1ère : Fabrice Hochard et Jean-Marc Party Production Executive : Thomas Baumgartner et Thibaut Potdevin Cheffe de projet éditorial : Julia Lasry Direction Artistique : Florent Texier Production originale : wave.audio
Le créole, c’est une langue, une identité et une géographie étonnantes. Évoquer le créole, c’est parler des Antilles, de la Guyane mais aussi de La Réunion, des Seychelles, de l’île Maurice... Mais quand tout cela a-t-il commencé ? La créolisation du monde est en marche, le deuxième épisode du podcast "Sommes-nous tous devenus créoles ?" revient sur sa genèse. "Sommes-nous tous devenus créoles ?" est un podcast en 6 épisodes qui met en perspective les notions de créolité et de créolisation à travers la parole d’historiens, de sociologues contemporains, d’anthropologues et d’artistes. Cet épisode propose un décryptage des étapes possibles de la "créolisation du monde", des plantations esclavagistes des colonies au XVIIe siècle, jusqu’aux grandes migrations de nos jours. La Réunionnaise, Valérie Bègue, Miss France 2008, fait le lien entre les différents intervenants qui, tout au long de l'épisode, donneront leurs éclairages et leurs définitions. Pour en savoir plus, la journaliste Alice Milot est allée à la rencontre de deux spécialistes de la question : Fred Constant et Loïc Céry. L'apparition du terme Le terme de créolisation fait son apparition à la fin du XIXe siècle dans le cadre d’une société savante : la société française d’anthropologie. En 1884, elle accueille un voyageur, Paul Lévy qui revient de la Caraïbe et des îles du Pacifique. Il raconte devant une assemblée de savants qu’il a observé dans ces territoires un processus à l’œuvre dans lequel les cultures s’adaptent à des phénomènes nouveaux. Il propose que l’on parle de créolisation. Ce concept n’a ensuite jamais cessé d’être travaillé par des intellectuels et des chercheurs en science sociale jusqu’à Edouard Glissant, romancier, poète et philosophe français né en Martinique et décédé en 2011, qui a donné à la créolisation une portée plus large. Retour sur les origines avec Loïc Céry Loïc Céry, revient sur les origines historiques de la créolisation au micro d'Alice Milot. Loïc Céry est un chercheur martiniquais en sciences humaines. Il dirige le Centre international d’études Édouard Glissant (CIEEG)au sein de l’institut du Tout-Monde créé à Paris en 2006 par Glissant lui-même. Un espace pensé comme un levier, une manière de faire vivre la créolisation mais aussi de mieux comprendre ses racines. Spécialiste de Saint-John Perse et d’Édouard Glissant, il a également consacré plusieurs études à Léopold Sédar Senghor, Patrick Chamoiseau, les expressions littéraires de la mémoire de l’esclavage, l'intertextualité, la traduction littéraire et la diffusion numérique des savoirs. Glissant dit bien : " La créolisation ce n’est pas un phénomène irénique… ce n’est pas Benetton quoi ! On n’est pas en train de se dire que tout va bien, on va faire une société créolisée, une société de la relation. Non. La relation et la créolisation peuvent naître dans des circonstances qui sont des circonstances tragiques de l’histoire". Loïc Céry La bascule du terme : analyse de Fred Constant Aujourd’hui le terme de créolisation est employé par des personnalités politiques comme modèle de "vivre ensemble". Cette bascule a été rendue possible grâce à l’œuvre d’Edouard Glissant, qui dans les années 80 avec Le discours antillais et Poétique de la relation va élargir cette notion aux restes du monde. Glissant dit alors que le monde se créolise. Pour mieux comprendre cette ouverture, Fred Constant revient sur le contexte dans lequel émerge cette pensée du monde qui se créolise. Fred Constant est professeur agrégé de sciences politiques à l’Université des Antilles et chercheur au laboratoire caribéen de sciences sociales. Ses travaux portent sur la politique comparée des Outre-mer ainsi que sur la crise de gouvernabilité des états insulaires en développement. Fred Constant a exercé des responsabilités dans la haute fonction publique notamment en qualité d’ambassadeur délégué à la coopération régionale dans les Caraïbes. Il a été recteur de l’Université Léopold Sedar Senghor à Alexandrie. Présentation : Valérie Bègue Journaliste : Alice Milot Reportages en Martinique : Jeanne Robet Réalisation : François-Charles Domergue Direction éditoriale d’Outre-mer La 1ère : Fabrice Hochard et Jean-Marc Party Production Executive : Thomas Baumgartner et Thibaut Potdevin Cheffe de projet éditorial : Julia Lasry Direction Artistique : Florent Texier Production originale : wave.audio