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Coupure d'internet en Guinée : Dr Fodé Oussou Fofana flingue le ministre Ousmane Gaoual Diallo

10/02/24
Guineematin
Dans Afrique / Guinée

Dans les cercles politiques de la Guinée, la restriction d’accès à internet et la répression des médias suscitent des débats animés. Lors de l'assemblée générale hebdomadaire de l'UFDG ce samedi, 10 février 2024, le vice-président dudit parti, Dr Fodé Oussou Fofana, a vigoureusement critiqué cette décision des autorités de la transition, tout en pointant un doigt particulier sur le ministre actuel des Postes et Télécommunications, Ousmane Gaoual Diallo. « Nous sommes tous conscients de l'insécurité qui règne, mais cela n'affecte pas seulement le peuple, le gouvernement aussi est concerné. Nous utilisons des VPN, tout comme le gouvernement. La Guinée perd des sommes considérables. Actuellement nous sommes incapables même de passer des appels téléphoniques. L'électricité est devenue un luxe. Les pylônes d’orange dépendent de l’EDG. Sans électricité, il n'y a pas de communication. Pendant plus de deux mois l'internet nous est coupé et Ousmane Gaoual Diallo est le ministre des Postes et Télécommunications. Lorsqu'il était ministre de l'urbanisme, les démolitions des maisons ont eu lieu. C'est ce qu'il a obtenu en rejoignant le gouvernement. Aujourd'hui, le ministre en charge des Postes et Télécommunications prive le pays d'internet, entraînant des pertes financières colossales. Nous avons un ministre affirmant que l'internet n'est pas un droit, peut-être qu'il ne comprend pas ce que cela signifie. Cette coupure d’internet conduit au chômage de nombreux jeunes », a dit Dr Fodé Oussou Fofana. En outre, ce pharmacien de profession et vice-président de l'UFDG a déploré le musellement de la presse. « La fermeture des médias entraîne le chômage, la misère et la précarité chez les jeunes qui y travaillent. La presse est le quatrième pouvoir dans une démocratie. Les journalistes ont le droit d'informer, de critiquer et de dénoncer. En cas de désaccord, il est possible de demander un droit de réponse ou de porter plainte en justice. Qui a peur des journalistes ? Qui redoute la critique ? Maintenant, les chaînes de télévision sont retirées des bouquets Canal+. L'UFDG, au nom du président Cellou Dalein Diallo, exprime sa solidarité envers la presse guinéenne. Je demande à tous les militants et sympathisants de l'UFDG de ne jamais s'en prendre à un professionnel de la presse, ni à un organe de presse. Nous avons été injustement critiqués par certains médias, mais nous l'acceptons car demain, sous la présidence de Cellou Dalein, la liberté de la presse sera garantie. Nous ne craignons pas la critique, nous la considérons comme constructive. Je m'engage solennellement à ce que demain, sous la présidence de Cellou Dalein, la presse soit libre. Les subventions seront accordées et vous aurez le droit de critiquer qui vous voulez. Si un ministre est critiqué, qu'il organise une conférence de presse pour se défendre. Si un directeur est accusé, qu'il s'explique publiquement », a dit Dr Fodé Oussou Fofana.

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