Les scientifiques s’accordent aujourd’hui à reconnaître le rôle majeur de l’oscillation nord-atlantique de 2009-2010 qui est à l’origine d’une anomalie de courant ayant transporté des sargasses hors de la mer des Sargasses vers les régions tropicales où ces algues ont trouvé des conditions exceptionnelles de prolifération. Une nouvelle mer des sargasses s’est donc formée entre la zone de l’Amazone, l’arc des Petites Antilles et les côtes d’Afrique de l’Ouest qui génère ces échouements massifs dans le bassin sud de la Caraïbe.
Les échouements massifs et la quantité croissante d’algues sargasses en circulation dans l’Atlantique depuis 2011 est un phénomène en pleine expansion, et pour notre archipel, l’année 2025, devient une nouvelle année de référence tant les échouements et le nombre de sites impactés sont en augmentation.
Les impacts négatifs sur la santé des populations commencent à être documentés de même que ceux sur la biodiversité côtière et marine, notamment les récifs coralliens, herbiers, mangroves, et plages, ainsi que ceux sur l’activité économique (pêche, hôtellerie, activités nautiques,…)
CONSCIENTS des conséquences pour la santé humaine de ce phénomène et de ses répercussions économiques croissantes, qui nuisent aux efforts de développement durable de notre archipel, l’État, la Région, le Département, le SIPS et la CCI œuvrent à trouver les solutions opérationnelles qui permettront de répondre au mieux aux situations constatées S’ENGAGENT À LA DÉFINITION ET LA MISE EN PLACE À COURT TERME d’un service public de gestion des algues sargasses dans l’intérêt des populations.
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