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Méson : une deuxième vie pour les textiles abandonnés - On n'est pas des Pigeons

29/04/24
RTBF

Chaque année, sur 400 milliards de mètres carrés de tissus fabriqués dans le monde, 60 milliards sont perdus lors de la coupe et seraient détruits, soit incinérés, enterrés ou simplement oubliés. Deux jeunes créatrices belges : Thaïs et Annabelle ont décidé de donner une seconde vie à ces textiles via leur "méson" en créant des vêtements et accessoires.​​​​​​​ Pendant la période du Covid 19, Thaïs et Annabelle se sont retrouvées enfermées entre quatre murs dans une maison 24 heures sur 24. "C’est là, qu’est venue l’idée de nous inspirer des tissus de chacune des pièces de la maison afin de créer notre collection de vêtements et accessoires." raconte Annabelle Mortiaux, cofondatrice de méson. "Se soucier de l’environnement et de l’éthique ne doit pas être un frein pour s’habiller comme on le souhaite.", nous glisse-t-elle. Pourquoi le "é" de méson ? " "C’est pour affirmer notre singularité, souligner que nous sommes loin du modèle des grandes maisons de couture et que nous ne voulons pas non plus rejoindre le modèle polluant de la fast fashion non plus. Nous voulons nous différencier via l’upcycling afin d’éviter de jeter une partie de ces déchets textiles." explique Thaïs Ficheroulle, cofondatrice de méson. Cela représenterait chaque année 5,8 millions de tonnes rien que pour l’Union Européenne ! L’upcycling, c’est lorsqu"on reprend un matériau sans lui apporter de modifications, contrairement au recyclage qui demande une action chimique ou mécanique. L’upcyling est la façon la plus écoresponsable de créer des vêtements et accessoires aujourd’hui", explique Thaïs, "En revalorisant le matériau tel qu’il est, contrairement au recyclage classique qui le transforme, cette méthode permet un impact environnemental moindre." Leur première collection l’été 2021 s’est inspirée des textiles de la salle de bains : "Nous avons repris des serviettes de bain que les hôtels bruxellois jetaient car elles étaient trouées ou tachées. Nous les avons transformées en bobs, t-shirts, robes, tops." expliquent les deux créatrices. Les autres collections se sont penchées sur les tissus de la chambre, du hall d’entrée, du grenier et du dressing et bientôt le salon. Les créatrices ont ainsi retravaillé des draps de lit, des chemins de table et même des nappes, des cravates, des chemises, des jeans et de la dentelle. Les modèles sont 100% belges. Les prix varient de 45 à 280 euros pour des accessoires, des hauts et des ensembles. "Toutes les parties de la chaîne de production se déroulent en Belgique ", souligne Thaïs, " pour minimiser l’impact environnemental des pièces. Nos ateliers sont en Belgique et respectent les normes de qualité. Les ventes sont réalisées en précommande sur notre e-shop, afin d’éviter les surplus. Nos packagings et étiquettes sont réfléchis pour avoir un impact moindre aussi : ils sont pour la plupart recyclés et le plus local possible." 0:00 Méson : une deuxième vie pour les textiles abandonnés - On n'est pas des Pigeons ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- ???? Retrouvez aussi On n'est pas des pigeons sur : Le site RTBF ► https://www.rtbf.be/emission/on-n-est-pas-des-pigeons La page Facebook ► https://www.facebook.com/OnNestPasDesPigeons/ L'émission TV ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=2813 L'émission radio ► https://www.rtbf.be/auvio/emissions/detail_on-n-est-pas-des-pigeons?id=8792 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- © RTBF #upcycling #recyclage #textile #textiles #vêtements #méson #puretech #stellantis #prix #comparaison #quotidien #check #belgium #consommation #avis #ONPP #OnNestPasDesPigeons #RTBF Méson : une deuxième vie pour les textiles abandonnés - On n'est pas des Pigeons

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